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Louis Édouard MAY, dit EDWARMAY, Vanité au verre d'absinthe, tableau

Louis Édouard MAY, dit EDWARMAY (Paris, 1807 – Angoulême, 1881)
Vanité au verre d'absinthe
Huile sur toile
Signé et daté en haut à gauche Edwarmay 1873
33,5 x 41 cm

Cadre à moulures et sablé en bois doré

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Vanitas vanitatum, omnia vanitas ! Sic transit gloria mundi.

Ainsi débute l'Ecclésiaste. Car en effet, s'inspirant de la plus grande tradition flamande, c'est à une réflexion sur ce thème éternel de la mort et de la futilité des choses terrestres que nous invite ici à méditer le peintre Louis Edouard May, dit Edwarmay, élève de Léon Cogniet et fondateur de l'école des Beaux-Arts d'Angoulême. Sur une table se trouvent assemblés par la science du peintre les objets résumant la vie de bohême d'un mauvais garçon dans une France en proie au doute et humiliée par la Prusse, terrassée par le spleen de Baudelaire, mort quelques années plus tôt : le crâne, dont la symbolique se passe d'explications, se présente ici sous forme d'une espèce de boîte, à laquelle seraient destinés tous les plaisirs et les attributs du vice qui le côtoient : une bouteille d'absinthe et un verre plein de cet élixir sulfureux alors très en vogue et fort prisé des artistes, une pipe éteinte, un jeu de cartes, un porte-monnaie, un billet pour l'Alcazar (célèbre café-concert parisien) et un exemplaire des aventures de Rocambole, allusion peut-être à la rédemption possible d'une vie faite de vices, à l'exemple de Rocambole, ancien voyou devenu justicier...